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DESCRIPTION DE L'ESSONNE
 


Le département de l’Essonne, malgré une pression humaine de plus en plus importante liée à l’urbanisation, l’industrialisation et l’agriculture intensive, recèle des parcelles de nature sauvage où vit une faune surprenante et méconnue.
Au carrefour de régions naturelles aux paysages variés, l’Essonne procure des conditions propices au développement d’une faune et d'une flore diversifiées et à la présence de milieux naturels riches d'un point de vue écologique.

Le cadre humain

Le département de l’Essonne s’étend sur 1820 km² et comprend plus d’un million d’habitants. En France, c’est le département qui a connu la plus forte croissance démographique (sa population a doublé entre 1960 et 1975).


Le Nord du département, en continuité avec l’agglomération parisienne, présente une forte densité de population. Des villes nouvelles (Evry, Corbeil-Essonnes, Melun-Sénart) se sont constituées. Au contraire, dans le Sud, la population est réduite, regroupée dans des villages généralement peu étendus ou des fermes isolées et quelques villes (la plus importante étant Etampes avec environ 24 500 habitants en 2011). Ainsi, le tiers de la superficie du département concentre près de 90% de la population.

la RN 20 à Montlhéry

la RN 20 à Montlhéry


La proximité de Paris se ressent également sur l’importance du réseau routier et ferroviaire, en direction de la capitale ou la contournant. Ainsi, les autoroutes A6, A10 et le TGV Atlantique limitent considérablement les déplacements de la faune et les échanges avec les régions naturelles limitrophes (forêt de Rambouillet, de Fontainebleau et de Sénart notamment). De même, la Nationale 20 qui coupe le département en deux, gêne la faune dans ses déplacements entre les massifs forestiers du Hurepoix et du Gâtinais.

Les activités industrielles sont aussi plus denses dans le Nord du département, et sont dominées par les constructions mécaniques et électriques. La vallée de la Seine est un pôle particulièrement important. La basse vallée de l’Essonne est également industrialisée (papeteries sucreries, …) mais l’activité y a fortement décru.
Les technologies de pointe (électronique, énergie atomique) et de recherche s’opèrent sur Corbeil/Evry, la vallée de l’Yvette (Gif, Orsay) et le plateau de Saclay.
L’exploitation des carrières (craie, meulière, sables, argiles, grès, tourbe…) et les activités en découlant (briqueteries,…), autrefois artisanales, se sont concentrées sur des exploitations de grande taille (Vayres-sur-Essonne …).

secteur de grande culture


Les activités agricoles s’étendent sur de vastes surfaces, notamment dans le secteur de la Beauce où se pratique une agriculture intensive (blé, orge, maïs, betterave sucrière…), nécessitant l’emploi de produits phytosanitaires et l’irrigation. Ces techniques portent les rendements à de très hauts niveaux mais restent préjudiciables aux milieux naturels (uniformisation de l'espace, impact des produits phytosanitaires sur la faune et la flore…) et à l'environnement (détérioration de la ressource en eau, des sols…). Dans le Hurepoix, par contre, les cultures maraîchères, fruitières et florales, parfois encore menées de façon extensive et favorable aux équilibres naturels, sont en déclin. L’élevage a quasiment disparu ou ne subsiste que dans quelques grandes étables. Des cressonnières, autrefois prospères, subsistent dans les hautes vallées de la Juine et de l’Essonne et de leurs affluents.

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